Salam, Bonjour à tous,
1─ Préambule
Un demi-siècle après l’indépendance, le peuple algérien n’est toujours pas souverain. Il n’est ni libre ni maitre de ses choix et de son destin. L’Algérie traverse une grave crise politique, économique et sociale qui compromet la cohésion de son peuple et menace l’unité de son territoire.
Cette grave crise multidimensionnelle, est la résultante de l'illégitimité du régime qui perdure depuis 1962.
Alors que les peuples de la région se libèrent progressivement du joug de régimes despotiques et corrompus, l'oligarchie militaro-financière, qui constitue le pouvoir réel en Algérie, tente encore une fois de tromper l’opinion nationale et internationale avec de fausses réformes politiques. Au lieu d’engager un véritable dialogue national non exclusif, franc et responsable qui aboutirait à un diagnostic partagé des causes de la crise et à une vision consensuelle de l’avenir du pays, le pouvoir militaire a préféré recourir à des textes de loi qui verrouillent davantage les champs politique, associatif et médiatique et consacrent l’exclusion.
Le peuple algérien aspire à un changement radical et pacifique dans le mode de gouvernement du pays, lui permettant d’accéder à la liberté, la dignité, la justice, la paix et à une vie décente.
Nous, organisations, acteurs politiques et citoyens algériens qui adhèrent à cette plateforme, exprimons nos vives préoccupations quant à la dégradation de la situation en Algérie et les dangers qui menacent le pays sur plusieurs plans et nous engageons à œuvrer pour soutenir et accompagner le changement qui représente une revendication populaire urgente.
Nous nous rassemblons dès ce jour en tant qu'alternative au régime en place, et en invitant tous les commis de l’Etat partageant les valeurs et principes ci-exposés à nous rejoindre, pour œuvrer à la concrétisation de cette plateforme nationale.
2─ Notre diagnostic de la situation
Nous considérons que :
─ les tragédies et les luttes fratricides endurées par notre peuple depuis son indépendance relèvent principalement de la responsabilité du régime illégitime qui s’est accaparé du pouvoir et s’y est maintenu par la force ;
─ la nature totalitaire du pouvoir qui a dirigé notre pays depuis son indépendance a été une entrave à la consécration des droits civils et politiques des Algériens ;
─ le régime montre une faillite dans sa gestion du pays et une incapacité totale à pourvoir aux besoins des citoyens dans les domaines éducatifs, culturels, sociaux et économiques avec ses conséquences graves sur la cohésion nationale et le devenir de l’Algérie ;
─ la dite charte pour la paix et la réconciliation et les pseudos dites réformes politiques engagées par le pouvoir ne sont pas à même de sortir l’Algérie de la crise.
3─ Nos valeurs citoyennes
Nous nous engageons à :
─ Considérer la proclamation du 1er Novembre 1954 comme un socle pour un cadre national global après soumission à une relecture approfondie et consensuelle qui vise sa réactualisation ;
─ Respecter la souveraineté populaire : le peuple est la seule et unique source du pouvoir politique et de légitimité ;
─ Assurer à tous le respect et l’inviolabilité de leur vie, leur dignité et leurs biens, selon nos valeurs civilisationnelles et les valeurs universelles des droits de la personne humaine ;
─ Respecter notre identité dans sa triple dimension, (islamité, amazighité, arabité) ; Ni le pouvoir politique en place ni l'opposition ni une quelconque institution ne peut s'approprier l'un ou l'autre des fondements de notre identité qui sont indissociables ;
─ Respecter les libertés individuelles et collectives sans distinction de race, de sexe ou de confession ;
─ Promouvoir la cohésion nationale et renforcer les liens de solidarité entre tous les citoyens ;
─ Respecter la démocratie comme moyen de gestion politique et de régulation pacifique ;
─ Rejeter toute forme de violence dans la gestion des conflits qui traversent la société ;
─ Reconnaître la prééminence de l’autorité politique librement élue sur toute autre institution, civile, militaire ou religieuse ;
─ Refuser tout mandat politique à durée illimitée ou renouvelable sans limite et refuser la mainmise de tout service ou pouvoir opaque sur notre pays ;
─ Assurer l’indépendance absolue de la justice.
4─ Notre vision du changement
Nous insistons sur le fait que le changement :
─ doit être radical, consensuel et pacifique;
─ exige la dissolution de la police politique tout en restructurant les services de renseignements avec une redéfinition de leurs missions au service de la patrie ;
─ exige une réelle réconciliation nationale fondée, loin de tout esprit de revanche ou de vengeance, sur les devoirs de vérité, de mémoire et de justice ;
─ nécessite la participation de toutes les volontés qui aspirent à ce changement, et ce, quelles que soient leurs idéologies, leurs tendances politiques ou leurs secteurs d’activité, sans exclusion aucune ;
─ exige une dynamique politique et sociale qui soit la résultante d’une consultation, d’une coordination et d’une action commune de toutes les bonnes volontés sincères.
5─ Notre vision de la transition
Nous croyons sincèrement que l’institution militaire devra accompagner cette dynamique populaire du changement et se positionner comme partenaire de ce processus pacifique en vue de l’instauration d’un véritable Etat de droit. Toutes les parties devront assumer leur responsabilité devant l’Histoire, pour épargner à notre peuple d’autres drames et sacrifices.
Afin de garantir une transition démocratique pacifique en Algérie, nous revendiquons des mesures d’assainissement au sein des institutions de l’Etat.
Les acteurs politiques et citoyens algériens unis pour opérer un changement politique réel et une véritable transition démocratique se constitueront en Conseil du Changement Démocratique (CCD) dont la mission essentielle est de préparer et d’accompagner la transition.
Ce Conseil du Changement démocratique sera ouvert à des personnalités connues pour leur probité, leur sagesse et leur engagement pour le salut du pays.
Le CCD procèdera à la mise en place d'un Gouvernement provisoire de transition, formé de personnalités intègres et compétentes, pour une période ne dépassant 18 mois.
Ce Gouvernement provisoire sera chargé de gérer les affaires courantes et d'organiser l'élection d'une assemblée constituante.
Le Gouvernement provisoire mettra en place une commission indépendante, chargée d'organiser l'élection de l'assemblée constituante, dans un délai de six mois.
Les douze autres mois seront consacrés à la préparation et l'adoption par référendum de la nouvelle constitution.
Il appartiendra au CCD de décider, soit de reconduire le gouvernement provisoire pour six mois, pour organiser l'élection présidentielle ou législatives, en fonction de la nouvelle constitution, soit de désigner un nouveau gouvernement pour cette mission.
Durant cette période de transition démocratique, l’Armée nationale veillera au maintien de l'unité nationale et à la protection de l’intégrité territoriale dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.
Nous rejetons toute ingérence, de quelque nature que ce soit, de puissances étrangères notamment pendant le processus de changement et de transition démocratique vers un Etat de droit, partant du principe que la crise politique nationale ne peut et ne doit être réglée que par les Algériens eux-mêmes.
6─ Appel à nos concitoyens
Sur la base de ce qui précède et
─ Rappelant l’union de notre peuple, dont l’identité a été forgée par l'histoire ;
─ Réaffirmant notre confiance en la capacité de notre peuple à dépasser la crise qui a trop duré et à construire l’Etat de droit pour lequel des générations de martyrs et de militants se sont sacrifiés ;
─ Réaffirmant notre certitude que notre peuple n’est pas moins attaché à la liberté et la dignité que les peuples frères de la région ;
Nous appelons nos concitoyens à :
─ Rejeter cette mascarade de réformes politiques qui n’a pour but que de servir les intérêts illégitimes du pouvoir en place et de préserver ses privilèges mal acquis, notamment en rejetant ses échéances électorales ;
─ Nous rejoindre pour participer activement à cette démarche alternative qui conduira à un changement véritable.
Voila donc un début qui
se veut rassembleur mais qu’aussi dit en clair ce que nous tous citoyens
aspirants souhaitons de toute notre âme : Un vrai changement pour le meilleur
et où tout un chacun, sans exception aura sa place.
Une Algérie enfin libre
de rattraper le temps perdu et c’est possible. Lisez attentivement…
Rejoignons en masse ce
Mouvement naissant sage qui présage enfin sérénité et vérité sans aucun ambages
ni ombrages.
@ Tous mes amis Facebook
ou pas, rejoignez-nous aussi vite que possible, pour nous tous, pour notre Algérie
chérie !
·
Plateforme nationale pour une véritable transition
démocratique en Algérie
1─ Préambule
Un demi-siècle après l’indépendance, le peuple algérien n’est toujours pas souverain. Il n’est ni libre ni maitre de ses choix et de son destin. L’Algérie traverse une grave crise politique, économique et sociale qui compromet la cohésion de son peuple et menace l’unité de son territoire.
Cette grave crise multidimensionnelle, est la résultante de l'illégitimité du régime qui perdure depuis 1962.
Alors que les peuples de la région se libèrent progressivement du joug de régimes despotiques et corrompus, l'oligarchie militaro-financière, qui constitue le pouvoir réel en Algérie, tente encore une fois de tromper l’opinion nationale et internationale avec de fausses réformes politiques. Au lieu d’engager un véritable dialogue national non exclusif, franc et responsable qui aboutirait à un diagnostic partagé des causes de la crise et à une vision consensuelle de l’avenir du pays, le pouvoir militaire a préféré recourir à des textes de loi qui verrouillent davantage les champs politique, associatif et médiatique et consacrent l’exclusion.
Le peuple algérien aspire à un changement radical et pacifique dans le mode de gouvernement du pays, lui permettant d’accéder à la liberté, la dignité, la justice, la paix et à une vie décente.
Nous, organisations, acteurs politiques et citoyens algériens qui adhèrent à cette plateforme, exprimons nos vives préoccupations quant à la dégradation de la situation en Algérie et les dangers qui menacent le pays sur plusieurs plans et nous engageons à œuvrer pour soutenir et accompagner le changement qui représente une revendication populaire urgente.
Nous nous rassemblons dès ce jour en tant qu'alternative au régime en place, et en invitant tous les commis de l’Etat partageant les valeurs et principes ci-exposés à nous rejoindre, pour œuvrer à la concrétisation de cette plateforme nationale.
2─ Notre diagnostic de la situation
Nous considérons que :
─ les tragédies et les luttes fratricides endurées par notre peuple depuis son indépendance relèvent principalement de la responsabilité du régime illégitime qui s’est accaparé du pouvoir et s’y est maintenu par la force ;
─ la nature totalitaire du pouvoir qui a dirigé notre pays depuis son indépendance a été une entrave à la consécration des droits civils et politiques des Algériens ;
─ le régime montre une faillite dans sa gestion du pays et une incapacité totale à pourvoir aux besoins des citoyens dans les domaines éducatifs, culturels, sociaux et économiques avec ses conséquences graves sur la cohésion nationale et le devenir de l’Algérie ;
─ la dite charte pour la paix et la réconciliation et les pseudos dites réformes politiques engagées par le pouvoir ne sont pas à même de sortir l’Algérie de la crise.
3─ Nos valeurs citoyennes
Nous nous engageons à :
─ Considérer la proclamation du 1er Novembre 1954 comme un socle pour un cadre national global après soumission à une relecture approfondie et consensuelle qui vise sa réactualisation ;
─ Respecter la souveraineté populaire : le peuple est la seule et unique source du pouvoir politique et de légitimité ;
─ Assurer à tous le respect et l’inviolabilité de leur vie, leur dignité et leurs biens, selon nos valeurs civilisationnelles et les valeurs universelles des droits de la personne humaine ;
─ Respecter notre identité dans sa triple dimension, (islamité, amazighité, arabité) ; Ni le pouvoir politique en place ni l'opposition ni une quelconque institution ne peut s'approprier l'un ou l'autre des fondements de notre identité qui sont indissociables ;
─ Respecter les libertés individuelles et collectives sans distinction de race, de sexe ou de confession ;
─ Promouvoir la cohésion nationale et renforcer les liens de solidarité entre tous les citoyens ;
─ Respecter la démocratie comme moyen de gestion politique et de régulation pacifique ;
─ Rejeter toute forme de violence dans la gestion des conflits qui traversent la société ;
─ Reconnaître la prééminence de l’autorité politique librement élue sur toute autre institution, civile, militaire ou religieuse ;
─ Refuser tout mandat politique à durée illimitée ou renouvelable sans limite et refuser la mainmise de tout service ou pouvoir opaque sur notre pays ;
─ Assurer l’indépendance absolue de la justice.
4─ Notre vision du changement
Nous insistons sur le fait que le changement :
─ doit être radical, consensuel et pacifique;
─ exige la dissolution de la police politique tout en restructurant les services de renseignements avec une redéfinition de leurs missions au service de la patrie ;
─ exige une réelle réconciliation nationale fondée, loin de tout esprit de revanche ou de vengeance, sur les devoirs de vérité, de mémoire et de justice ;
─ nécessite la participation de toutes les volontés qui aspirent à ce changement, et ce, quelles que soient leurs idéologies, leurs tendances politiques ou leurs secteurs d’activité, sans exclusion aucune ;
─ exige une dynamique politique et sociale qui soit la résultante d’une consultation, d’une coordination et d’une action commune de toutes les bonnes volontés sincères.
5─ Notre vision de la transition
Nous croyons sincèrement que l’institution militaire devra accompagner cette dynamique populaire du changement et se positionner comme partenaire de ce processus pacifique en vue de l’instauration d’un véritable Etat de droit. Toutes les parties devront assumer leur responsabilité devant l’Histoire, pour épargner à notre peuple d’autres drames et sacrifices.
Afin de garantir une transition démocratique pacifique en Algérie, nous revendiquons des mesures d’assainissement au sein des institutions de l’Etat.
Les acteurs politiques et citoyens algériens unis pour opérer un changement politique réel et une véritable transition démocratique se constitueront en Conseil du Changement Démocratique (CCD) dont la mission essentielle est de préparer et d’accompagner la transition.
Ce Conseil du Changement démocratique sera ouvert à des personnalités connues pour leur probité, leur sagesse et leur engagement pour le salut du pays.
Le CCD procèdera à la mise en place d'un Gouvernement provisoire de transition, formé de personnalités intègres et compétentes, pour une période ne dépassant 18 mois.
Ce Gouvernement provisoire sera chargé de gérer les affaires courantes et d'organiser l'élection d'une assemblée constituante.
Le Gouvernement provisoire mettra en place une commission indépendante, chargée d'organiser l'élection de l'assemblée constituante, dans un délai de six mois.
Les douze autres mois seront consacrés à la préparation et l'adoption par référendum de la nouvelle constitution.
Il appartiendra au CCD de décider, soit de reconduire le gouvernement provisoire pour six mois, pour organiser l'élection présidentielle ou législatives, en fonction de la nouvelle constitution, soit de désigner un nouveau gouvernement pour cette mission.
Durant cette période de transition démocratique, l’Armée nationale veillera au maintien de l'unité nationale et à la protection de l’intégrité territoriale dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles.
Nous rejetons toute ingérence, de quelque nature que ce soit, de puissances étrangères notamment pendant le processus de changement et de transition démocratique vers un Etat de droit, partant du principe que la crise politique nationale ne peut et ne doit être réglée que par les Algériens eux-mêmes.
6─ Appel à nos concitoyens
Sur la base de ce qui précède et
─ Rappelant l’union de notre peuple, dont l’identité a été forgée par l'histoire ;
─ Réaffirmant notre confiance en la capacité de notre peuple à dépasser la crise qui a trop duré et à construire l’Etat de droit pour lequel des générations de martyrs et de militants se sont sacrifiés ;
─ Réaffirmant notre certitude que notre peuple n’est pas moins attaché à la liberté et la dignité que les peuples frères de la région ;
Nous appelons nos concitoyens à :
─ Rejeter cette mascarade de réformes politiques qui n’a pour but que de servir les intérêts illégitimes du pouvoir en place et de préserver ses privilèges mal acquis, notamment en rejetant ses échéances électorales ;
─ Nous rejoindre pour participer activement à cette démarche alternative qui conduira à un changement véritable.
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Initiative pour un changement démocratique en Algérie
Communiqué de presse
Au lendemain de l'indépendance confisquée, à la suite du coup de force orchestré par le clan d'Oujda, contre le gouvernement provisoire (GPRA), les Algériennes et les Algériens ont été mis sous tutelle, qui allait se révéler aussi inexorable qu'elle était terrifiante.
Une chape de plomb s'est inexorablement abattue sur un peuple qui pansait ses blessures après plus d'un siècle de colonisation.
Il en est né un système de pouvoir occulte, adossé à une façade civile, en perpétuelle mutation, un triomphe du machiavélisme et du cynisme politique, qui lui permettront de neutraliser, de domestiquer et de réprimer toute tentative de remise en cause de l'ordre établi.
Durant un demi-siècle, et à la veille du cinquantenaire du recouvrement de l'indépendance, même si le pouvoir apparent a souvent mué, le système prédateur et corrompu est resté intact. La force continue de supplanter le droit, et les aspirations des Algériennes et des Algériens à une vie digne sont toujours mises entre parenthèses.
La résignation, la fatalité, la morosité, et la déception, faute de projet et de repères, ont enfoncé le pays tout entier dans une fuite éperdue en avant, et l'ont mené à l'impasse !
Comment prétendre être fidèle aux idéaux de Novembre 54 devant l'absence de toute initiative politique appropriée, face à une démission érigée en statu quo, voire à une sorte de consensus rampant, entre des groupes qui ne représentent que des intérêts de clientèles et de parentèles, et qui se drapent d'idéologies trompeuses ?
Nous sommes collectivement responsables de cette situation qui n'a que trop duré. Plus que salutaire, l'urgence d'imaginer un autre futur pour notre Algérie est devenue une question de survie, pour éviter le naufrage programmé de la nation.
Face à cette situation extrêmement préoccupante, de nombreux citoyens impliqués dans la vie publique du pays, des acteurs politiques ainsi que des organisations politiques et de la société civile ont décidé de se rassembler et de s'organiser pour présenter une alternative au régime en place.
Réunis par un même constat de la situation et un socle de valeurs communes, nous avons élaboré une plateforme politique dont les principes essentiels sont : un changement radical du système politique, par des moyens pacifiques, en vue de l'instauration d'un Etat de droit dont l'unité nationale et l'intégrité territoriale seront des fondements inaliénables. La plateforme porte également une vision et des propositions concrètes pour gérer la nécessaire période de transition.
Nous lançons un appel à la mobilisation de tous les citoyen(ne)s conscient(e)s des périls qui menacent notre nation, qui rejettent les pseudo-réformes et la mascarade électorale en cours et qui aspirent à un véritable changement pacifique, loin de toute interférence étrangère.
Nous appelons nos compatriotes à nous retrouver avant la supercherie électorale du 10 mai pour lancer publiquement cette initiative, afin de dépasser la crise et construire un Etat de droit à la hauteur des ambitions et des aspirations du peuple algérien.
Fait le 16 avril 2012
Pour le Comité de préparation : Abbas Aroua, Salah-Eddine Sidhoum
Initiative pour un changement démocratique en Algérie
Communiqué de presse
Au lendemain de l'indépendance confisquée, à la suite du coup de force orchestré par le clan d'Oujda, contre le gouvernement provisoire (GPRA), les Algériennes et les Algériens ont été mis sous tutelle, qui allait se révéler aussi inexorable qu'elle était terrifiante.
Une chape de plomb s'est inexorablement abattue sur un peuple qui pansait ses blessures après plus d'un siècle de colonisation.
Il en est né un système de pouvoir occulte, adossé à une façade civile, en perpétuelle mutation, un triomphe du machiavélisme et du cynisme politique, qui lui permettront de neutraliser, de domestiquer et de réprimer toute tentative de remise en cause de l'ordre établi.
Durant un demi-siècle, et à la veille du cinquantenaire du recouvrement de l'indépendance, même si le pouvoir apparent a souvent mué, le système prédateur et corrompu est resté intact. La force continue de supplanter le droit, et les aspirations des Algériennes et des Algériens à une vie digne sont toujours mises entre parenthèses.
La résignation, la fatalité, la morosité, et la déception, faute de projet et de repères, ont enfoncé le pays tout entier dans une fuite éperdue en avant, et l'ont mené à l'impasse !
Comment prétendre être fidèle aux idéaux de Novembre 54 devant l'absence de toute initiative politique appropriée, face à une démission érigée en statu quo, voire à une sorte de consensus rampant, entre des groupes qui ne représentent que des intérêts de clientèles et de parentèles, et qui se drapent d'idéologies trompeuses ?
Nous sommes collectivement responsables de cette situation qui n'a que trop duré. Plus que salutaire, l'urgence d'imaginer un autre futur pour notre Algérie est devenue une question de survie, pour éviter le naufrage programmé de la nation.
Face à cette situation extrêmement préoccupante, de nombreux citoyens impliqués dans la vie publique du pays, des acteurs politiques ainsi que des organisations politiques et de la société civile ont décidé de se rassembler et de s'organiser pour présenter une alternative au régime en place.
Réunis par un même constat de la situation et un socle de valeurs communes, nous avons élaboré une plateforme politique dont les principes essentiels sont : un changement radical du système politique, par des moyens pacifiques, en vue de l'instauration d'un Etat de droit dont l'unité nationale et l'intégrité territoriale seront des fondements inaliénables. La plateforme porte également une vision et des propositions concrètes pour gérer la nécessaire période de transition.
Nous lançons un appel à la mobilisation de tous les citoyen(ne)s conscient(e)s des périls qui menacent notre nation, qui rejettent les pseudo-réformes et la mascarade électorale en cours et qui aspirent à un véritable changement pacifique, loin de toute interférence étrangère.
Nous appelons nos compatriotes à nous retrouver avant la supercherie électorale du 10 mai pour lancer publiquement cette initiative, afin de dépasser la crise et construire un Etat de droit à la hauteur des ambitions et des aspirations du peuple algérien.
Fait le 16 avril 2012
Pour le Comité de préparation : Abbas Aroua, Salah-Eddine Sidhoum
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© Mouvement Rachad - حـــركـــة رشـــاد
© Mouvement Rachad - حـــركـــة رشـــاد
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