C’est drôle que ce 5 Juillet 2012.
Je me souviens comme si cela datait d’hier d’autres 5 juillets que j’ai eus dans ma prime jeunesse. C’étaient celles de Boumediene (A.Y)…
Ce n’était pas ce que j’appellerais de la véridique histoire mais on était contents et hyper-fiers de ce que les Chouhada (A.Y) ont de sacrifice faits pour nous.
Ce qui nous manquait alors pour être heureux ce n’était pas encore la démocratie comme on la conçoit maintenant, c’était surtout comment éviter l’ennui qui nous guettait à chaque coin temps-mort. Il n’y avait point d’activité que le café et les jeux de café et nous n’étions pas toujours les bienvenus, on était trop jeunes et seuls les études sans arrêt avait intérêt pour nos aînés qui eux ne s’en privaient pas de passer de longues heures à démolir et rebâtir le monde sur les bancs des cafés et autres cafeterias. Je pense que c’était un peu le cas de tous les bourgs ou villages.
A cette époque, nous n’avions pas toujours l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, mais nous avions des routes avec de l’asphalte et des trottoirs où nous pouvions marcher. Aujourd’hui à El-Aouana, nous n’avons plus un seul mètre carré de trottoir digne de ce nom sur une longueur de plusieurs kilomètres et traversant le centre du village chef lieu de la commune et de la daïra. C’est une véritable aventure que de se déplacer à pied. Ce n’est pas plus reluisant pour les automobilistes qui à chaque fois laissent des « blessures » sur leurs véhicules tellement la chaussée est défoncée e et pleine de nids de poules et autres affaissements qu’il serait indécent d’en parler ailleurs que chez nous.
A cette époque, en plus de l’eau H24 aux robinets, nous avions partout des fontaines publiques en plus des sources naturelles bien entretenues que l’on trouvait tout au long de la route nationale. Aujourd’hui avec des barrages qui déversent directement dans la mer, les dizaines, que dis-je centaines de trous dans les conduites d’eau défoncées par ceux censés être venus les renforcer et créant des fleuves parfois sur la chaussée toujours défoncée, nous avons sale et soif depuis des décennies et ça continue.
A cette époque Cavallo était mourant question activités culturelles pour les jeunes mais somme toute plus vivant que le désert actuel. Le peu qu’il y avait ne souffrait pas de la médiocrité actuelle.
En ce 5 Juillet 2012, des sentiments contradictoires me traversent. Il y a ceux que je me fais en zappant les 30 dernières années, et il y a la vérité d’aujourd’hui en particulier à Cavallo.
Il y a moyen de changer les choses, c’est mon leitmotiv, mais seul je n’y peux que très peu si l’envie m’en reste après si longtemps seul.
A plusieurs reprises je me suis dis que je vais arrêter d’en parler de nos soucis, et puis mon cœur ne me laisse pas tranquille car la vérité me saute aux yeux et de partout et la réaction est automatique…Jusqu'à quand.
Rejoignez-moi et nous pouvons faire changer les choses dans le bon sens.
Je souhaite à tous les algériens un cinquantième anniversaire de l’indépendance (même partiellement confisquée) le plus heureux possible.
Noureddine Kias
Je me souviens comme si cela datait d’hier d’autres 5 juillets que j’ai eus dans ma prime jeunesse. C’étaient celles de Boumediene (A.Y)…
Ce n’était pas ce que j’appellerais de la véridique histoire mais on était contents et hyper-fiers de ce que les Chouhada (A.Y) ont de sacrifice faits pour nous.
Ce qui nous manquait alors pour être heureux ce n’était pas encore la démocratie comme on la conçoit maintenant, c’était surtout comment éviter l’ennui qui nous guettait à chaque coin temps-mort. Il n’y avait point d’activité que le café et les jeux de café et nous n’étions pas toujours les bienvenus, on était trop jeunes et seuls les études sans arrêt avait intérêt pour nos aînés qui eux ne s’en privaient pas de passer de longues heures à démolir et rebâtir le monde sur les bancs des cafés et autres cafeterias. Je pense que c’était un peu le cas de tous les bourgs ou villages.
A cette époque, nous n’avions pas toujours l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, mais nous avions des routes avec de l’asphalte et des trottoirs où nous pouvions marcher. Aujourd’hui à El-Aouana, nous n’avons plus un seul mètre carré de trottoir digne de ce nom sur une longueur de plusieurs kilomètres et traversant le centre du village chef lieu de la commune et de la daïra. C’est une véritable aventure que de se déplacer à pied. Ce n’est pas plus reluisant pour les automobilistes qui à chaque fois laissent des « blessures » sur leurs véhicules tellement la chaussée est défoncée e et pleine de nids de poules et autres affaissements qu’il serait indécent d’en parler ailleurs que chez nous.
A cette époque, en plus de l’eau H24 aux robinets, nous avions partout des fontaines publiques en plus des sources naturelles bien entretenues que l’on trouvait tout au long de la route nationale. Aujourd’hui avec des barrages qui déversent directement dans la mer, les dizaines, que dis-je centaines de trous dans les conduites d’eau défoncées par ceux censés être venus les renforcer et créant des fleuves parfois sur la chaussée toujours défoncée, nous avons sale et soif depuis des décennies et ça continue.
A cette époque Cavallo était mourant question activités culturelles pour les jeunes mais somme toute plus vivant que le désert actuel. Le peu qu’il y avait ne souffrait pas de la médiocrité actuelle.
En ce 5 Juillet 2012, des sentiments contradictoires me traversent. Il y a ceux que je me fais en zappant les 30 dernières années, et il y a la vérité d’aujourd’hui en particulier à Cavallo.
Il y a moyen de changer les choses, c’est mon leitmotiv, mais seul je n’y peux que très peu si l’envie m’en reste après si longtemps seul.
A plusieurs reprises je me suis dis que je vais arrêter d’en parler de nos soucis, et puis mon cœur ne me laisse pas tranquille car la vérité me saute aux yeux et de partout et la réaction est automatique…Jusqu'à quand.
Rejoignez-moi et nous pouvons faire changer les choses dans le bon sens.
Je souhaite à tous les algériens un cinquantième anniversaire de l’indépendance (même partiellement confisquée) le plus heureux possible.
Noureddine Kias