vendredi 24 février 2012

Hier nous étions en campagne électorale; aujourd'hui, tu as voté pour nous!



Entre autres coupures d’électricité et de connexion Internet récurrentes, dans la médiocrité a tous les niveaux et relativement aux moyens dont est gâté le pays, le mot Guinness est à réinventer pour contenir les perles (pas si brillantes que ca pour la majorité écrasante par son silence aussi),  que ces messieurs/dames de la « classe dirigeante » de toutes les représentations complices qui nous gouvernent, n’en finissent pas de nous en ébahir a chaque fois,

Il m’arrive donc, par mégarde le plus souvent je dois l’avouer, de zapper sur le Channel Three Made In Algeria du régime (La trois comme on la néglige chez nous). La chaine Algérienne donc,  qui diffusait en boucle,

-          les applaudissements unanimes chauffés à blanc et, au signal, et

-           l’appel désespéré de Mr notre président de la république tonifié, par un remontant qui a faite ses preuves, et tonifiant auprès de  ceux qui l’applaudissent et ceux de derrière, avec toute la volonté sincère de comprendre ce bonhomme, ET QUI APPELAIT A ALLER VOTER A LA PROCHAINE MAHZALA INTIKHABIA (aux prochaines simulacres législatifs), sans parvenir à m’émouvoir un tant soi peu pour l‘à-peine déguisée, main tendue à la dictature en filigrane, que Mr notre président tendait, en répétant inlassablement son «message/bouteille-en-mer» et essayer de nous en convaincre des bienfaits, avec un zèle qui en dit long sur la sante vacillante dans tous les sens du régime, ses calculs et celles de ses coulisses .

Le moindre que je puisse dire de ce que j’ai entendu de Mr notre Ex : Président est que c’est, pardonnez-moi Mr le président,  est c’était pitoyable de naïveté, ou diablement en campagne…pour qui ?

Bref, bien que j’ai été aussi sincère que possible pour essayer de suivre, le cheminement qui inspire Mr notre président en me laissant pantois quant à sa capacité à être absent, bien que l’image par le son tend à faire passer le message du contraire. Mais l’image te le son, ne font-ils pas que duper la cour elle-même. Le terrain, encore vierge d’exploitation et par les uns et (Surtout dirais-je) par les autres (dont je m’auto-fais partie).

Je ne voterais donc toujours pas aux prochains simulacres législatifs et, vous ne m’aviez pas convaincu du contraire Mr le président.

Vous êtes en campagne électorale mais qui représenteriez-vous ?  Vous nous promettez le paradis, démocratie, élections «libres» et tout le tintouin. Allez-y au fond de la «chose» et proposez quelque chose qui va dans le sens de la fin du régime comme une assemblée constituante (provisoire etc.)
Tiens, ce qu’en campagne on peut promettre. Une blague du jour sur Sarkozy que j’ai chipé sur un groupe à thèmes que j’aime bien.

ET SOYEZ VIGILANTS AUX SONS DES SIRENES, UNISSONS-NOUS DANS L’ACTION SUR LE TERRRAIN ET LA LIBERTE DE CONSCIENCE SE FERA JOUR !

Cela parle du diable qui donne le choix à son illustre hôte Mr le président, le choix DE PASSER 
l’éternité en enfer ou au paradis….Et devinez… ?

ALORS MES AMIS, ATTENTION AUX MIRAGES !

Pour faire court si possible, je «copie-colle» sur l’original ci-après:

Salam.

«Hier nous étions en campagne électorale; aujourd'hui, tu as voté pour nous!»


Nicolas Sarkozy meurt accidentellement...

Il est accueilli au Paradis par Saint-Pierre qui lui dit:

- Bienvenue ! Cependant, nous devons régler un petit problème… Nous voyons si rarement des Présidents ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l'endroit où tu voudras passer l'éternité.

- Mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis.

- Je regrette, mais nous avons nos règlements.

Saint Pierre conduit Nicolas Sarkozy vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.

Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de l'édifice se trouvent son papa ainsi que Charles de Gaulle et Pompidou. Une grande partie de la droite est là aussi.

Tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et habillés de façon élégante mais décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d'antan et leurs débats homériques (ha! ha!). Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar. Le Diable offre même une consommation glacée...
Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Sarkozy prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel.
Saint-Pierre l'attend à la sortie.
- C'est maintenant le temps de visiter le Ciel, lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.

Pendant 24 heures, Nicolas Sarkozy doit frayer avec Jean Moulin, Jean Jaurès, Jean Monnet, Guy Mollet, Charles Hernu, le promeneur du Champ de mars et toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et qui se traitent l'un l'autre avec courtoisie.

Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne; pas de «club house» mirobolant mais un resto ordinaire. Étant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de spécial !
La journée terminée, Saint Pierre revient:

- Alors, Nicolas, tu dois maintenant choisir.

Sarkozy réfléchit pendant une minute et répond:

- Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix. Hum ? Bon, je trouve le Paradis « intéressant », mais néanmoins je crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis.

Saint-Pierre l'escorte alors jusqu'à l'ascenseur et Nicolas Sarkozy redescend jusqu'en Enfer...

Quand les portes s'ouvrent, il se retrouve au beau milieu d'une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels. Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.

Le Diable s'amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau.

« Je ne comprends pas », balbutie Sarkozy en état de choc, « lorsque j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un club house ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoulés. On s'est envoyés en l'air comme des lapins et on s'est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli d'immondices et tout le monde a l'air misérable. »

Le Diable le regarde, lui sourit, et lui susurre à l'oreille : «Hier nous étions en campagne électorale; aujourd'hui, tu as voté pour nous!»

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