mardi 21 février 2012

Le Boycott de la mascarade électorale - Part I

Lettre ouverte à Algérie Telecom - Part I

Ou

Le Boycott de la mascarade électorale - Part I


Préambule :

En moins pompeux voici toute l’histoire de ma déconnexion forcée du Net, et bien évidemment une opportunité nature quant à la preuve par 5 (une de plus s’il en fallait) de l’impérativité du changement radical et urgent de «ce» régime  qui n’en finit pas d’agoniser et nous avec, «From the Scratch».

«From the Scratch»en «URDU» (Ourdou) Shakespearien veut dire:

«POURQUOI le boycott des prochaines simulacres législatives que le régime se prépare est un acte hautement citoyen et de salubrité publique et une chance pour le Citoyen Algérien en herbe.»

Avertissement :

Hommage à tous ceux qui ont faite ou font sincèrement de leur mieux, les autres:

Le bon sens s'incline devant l'inévitable et en tire le meilleur parti possible.

LY

Cela a commencé par les médiocres frasques  d’une pseudo-entreprise supposée manipulant avec maitrise de la haute technologie allant jusqu'à rattacher son nom au pays: Algérie Telecom.

Si je prends la peine de m’étaler sur les déboires que fait subir cette chose Telecom aujourd’hui, spécialement aux citoyens de la Wilaya de Jijel, ce n’est pas tant par sa rareté sur tout le territoire, les exemples similaires ailleurs ne manquent pas, mais c’est surtout parceque encore vivace chez mézigue et symbolique à plusieurs égards.

S’il me manquait un argument scientifique, une vraie raison de souhaiter un aller simple à la médiocratie érigée en système et aux commandes chez nous, c’est avec ma dernière et nième misère avec cette pseudo-compagnie que je l’aurais trouvée.

C’est aux enfers (pour les croyants) ou au père «la falaise» (pour tous les autres) complices directs soient-ils ou indirects, qu’irait ma dernière «évocation au ciel»  les concernant.

Ce fut donc les mésaventures que j’ai eu cette dernière semaine avec ces messieurs/dames d’Algérie Telecom de Jijel que par la grâce de la désillusion heureusement à temps assez précoce, qu’il m’est «apparu» la preuve qui manquait à ma conversion aux rites de l’application en instantané des fruits de la méditation sur l’existence et son rapport avec l’existentiel.

En plus franchement clair, passer à une étape supérieure dans la prise en main de nos problèmes par nous-mêmes, du moins un peu plus sur Cavallo (en ce qui me concerne et où je peux être le plus efficace) que sur les autres communes de la Wilaya, mais cela est sur les rails et c’est encourageant.

La signature de la pétition qui fait des allers-retours de chez nos étudiants de l’université, de certains groupes à caractère associatif locaux, de certains quartiers populaires de Jijel Ville ainsi que quelques autres initiatives indépendantes et super heureuses de quelques communes commencent à poindre du nez.  Je comprends parfaitement certaines appréhensions et respecte leur temps de réflexion.  Espérons qu’ils nous joindront à temps. Le militantisme d’un groupe de jeunes de Cavallo venus de différents horizons sociaux et unis dans le sens d’un avenir meilleur pour tous et par nous-mêmes est un régal pour tous les sens.

Ceci dit, revenons à la Chose Telecom de Jijel.

Mon dernier contrat avec sa facette «Jaweb-Internet», mon ISP (Internet Service Provider) arriverait à terme le 11.2.2012. J’emplois le conditionnel car entre-temps j’ai eu droit à 17 jours de coupures, signalés comme leur bible le prévoit, dont 12 de suite juste au renouvellement de mon précédent abonnement annuel (ou semestriel) payé d’avance. Un enfer mais je vous épargne les détails.

Le 11 de ce mois donc, je m’attendais à, comme ils me l’avaient assuré à maintes reprises, ce qu’ils  dé-comptabiliseraient pour de vrai cette fois-ci, les 17 journées où j’ai, de leur faute, été sans connexion Internet, et qu’automatiquement reussis-je à m'en convaincre, ils me seraient rajoutés à mon initial de contrat qu’ils ont eux-mêmes violé aussi effrontément.

Vu qu’encore une fois, j’ai appliqué à la lettre (consciencieusement) et à l’intérieur de l’agence commerciale même, les instructions me demandant de remplir une réclamation par écrit, chose dont je m’acquittasse illico, sans pour autant jamais réussir à avoir de mon vis-à-vis, un récépissé pouvant le cas échéant que je me suis tenu à leur règlement. Ce n’est pas dans la culture de l’entreprise Machin Telecom d’agir de la sorte avec sa clientèle, si de culture le mot client aurait une signification dans leur jardon, le jargon aurait n’aurait de sens qu’a ceux qui en sont dotés.

De plus, comme le répète-t-on à tous leurs clients malgré-eux, avec un aplomb d’effronté, d’un prédicateur de mauvaise foi stoïque, alors qu’ils savent très bien le résultat des dépenses d’énergie inutiles qu’ils se préparent à faire subir à leurs clients et à qui ils expliquent ce qu’ils sont eux-mêmes convaincus que cela ne se passera jamais de la sorte. CAD, réclamer par écrit et être entendu. Il n’y a jamais eu de réclamation écrite répète-t-on aux clients qui osent manifester leur désaccord. Il n’y a jamais eu de reçu le prouvant…

Et ce n’est que la moindre des incongruités si ainsi puis-je m’exprimer, ne vous en allez pas, il y a une suite.

Ayant commencé par le commencement, j’ai osé espérer que je pourrais régler, un tant soi peu, le problème par téléphone, comme ils ont eu le culot de n’en fournir qu’un seul, numéro «dédié» au client, l’arnaqué perpétuel, par, le moins qu’on puisse en dire de cette série de 50 messieurs/dames tous chefs de quelque chose, pour une poignée d’authentiques travailleurs/trimeurs, est que  tout est à refaire.

C’est donc par l’unique numéro «dédié», au client malgré nous que, nous sommes tous, chez ces messieurs/dames technomakadam,  que je commençasse mon aventure.

La première fois, ça craque...

La deuxième fois, après quelques dizaines d’appels sans réponses ou de tentatives d’appel au secours,  j’entends au bout du fil, la voix d’une jeune femme que je n’avais pas reconnue, vu nos nombreux rapports Machin Telecom et Mézigue pour les raisons évidentes que vous auriez deviné. Je croisais les doigts et je lui ai expliqué assez pédagogiquement crois-je  et distinctement, à sa vitesse d’assimilation propre, mon problème qui consistait à lui faire savoir que, quelqu’un aurait pu manipuler mon mot de passe et mon pseudo pour que mon modem ADSL ne me jette plus à la figure cette horrible phrase qui commence à me taper sur les nerfs et qui disait :< Mot de passe ou pseudo ne correspondent pas>/Erreur 691. Etc. etc.

La jeune femme n’ayant pas été «dans le secret des dieux», assez courtoisement fait l’effort de m’en proposer de le changer et d’attendre quelques minutes avant que la liaison puisse se faire. Miracle ! Ça marche.

Ce fut le cas…pour deux heures d’affilée.

Quand j’essayais de rappeler la jeune femme pour lui dire la suite de notre si courte mais quand-même heureuse coopération, il était plus de 17.00, et chez tous les Machins Telecom ou «Tele-Toons», cela veut tout simplement dire, plus personne au bout du fil et qu’ils s’en tapent de ce qui peut arriver aux malheureux-privilégiés connectés à leur tube digestif qu’ils appellent comme chez les humains : Internet, après cette heure fatidique de 17.00. CAD, Quand c’est le moment naturel d’une utilisation Max de ces réseaux, n’ont-ils pas encore compris ou envie de comprendre.

 Incroyable ? Visitez l’Algérie, les antipodes du bon sens dans des secteurs supposés être stratégiques.

Je décidais de commencer à téléphoner de plus en plus haut dans la hiérarchie et c’est là que j’ai bien senti le déluge.

Dans toute entreprise digne de ce nom, la philosophie N0:1 se doit d’être la satisfaction du client.

Non pas pour les beaux yeux du client, faut quand-même pas charrier, mais c’est surtout le moyen le plus direct, pour atteindre les sous de leurs clients potentiels et qui les rendent de plus en plus performants, avant d’être de plus en plus goinfrés de la sueur des gens qui triment et leur réserve 20 % de leur salaire quand ils ont la miraculeuse chance d’avoir un boulot, et tous les aléas de la débrouille pour les étudiants et autres chômeurs, parents soient-ils ou enfants.

En résumé, par pragmatisme.

Et puis le N0:2 de point philosophique, la performance et l’efficacité, toujours dirigées vers le client d’abord, comment ne le serait-il, car l’entreprise serait très vite une «has been» si le vrai patron le décide (Le vrai patron dans le monde civilisé est la société civile, le citoyen, l’abonné-malgré-lui chez ces messieurs/dames de la techto pour les citoyens plutôt que techno, et qui s’organisent en pyramide inversée, annihilant ainsi tout espoir de stabilité et de pérennité dans le monde de l'entreprise supposée être d’aujourd’hui.

Pour faire courtJ, j’arrête après le suivant Diagramme cette Part I:

Comme, je suppose dans toutes les Wilaya du pays (48), à Jijel voici en gros comment s’organise l’entreprise Machin Telecom :

Directeur des opérations: HEBBACHI L’Yazid (Trop occupé pour me répondre au téléphone au moment ou j’ai essayé de…)

+213-34-478800 - +213-34-478833 - +213-34474343

Département commercial : MOKRANI (la deuxième tentative a été la bonne et ce Mr Mokrani m’en rappelle des convictions, en tout cas le problème a été réglé le soir même et sous quelle forme !)

Département personnel : ALIOUACHE Mohamed (Inatteignable le jour de mes tentatives de...)

Département Services lignes (technique) : LEHTIHET Zin-Eddine (Inatteignable le jour de mes tentatives de...)

Certains d’entre-deux étaient en pause-café, m’avait-on précisé.

Chaque département chapeaute une douzaine de services et autant de chefs de service correspondants.
Ajoutez à tous «ceux-là» une secrétaire ou deux, selon…

Sans parler de quelques autres numéros que j’ai fini par atteindre et qui ont pu montrer plus d’engouement à satisfaire les demandes légitimes de leurs citoyens de clients.

Au bout de la chaine, les quelques-uns qui triment pour de vrai et qu’en permanence subissent les remontrances de clients insatisfaits au téléphone et en direct, quelques techniciens du terrain et tout cela pour une micro agence pour le client qui est raquetté en permanence si effrontément, sans parc auto client, et  absence de mille et une autre commodités dont aurait du avoir le droit le client-autre-vache-à-lait. Mais aucun respect pour ce dernier sauf quand il crache dans la bassine de la caisse des paiements qui elle fonctionne à plein régime.

Donc, pour résumer, une douzaine de chefs pour un trimeur malgré lui.

@ Bientôt pour la suite, on doit continuer sur le Boycott des mascarades législatives du pas toi mais "moi" de Mai. @+

Noureddine Kias


PS: 10/3/2012 . Salam, la Part II et la suite meriterait l'effort dans pas longtemps Inshallah. Les priorités du moment se prioritarisent "automatically" et ces machins n'y figurent plus sur les 10 premieres pages... Le jeu est biaisé in "advance" et ne vaut plus la chandelle, du moins le cote techto, le Boycott est toujours de rigueur. On se recoupera quelque part, quelque temps. Merci pour votre patience...

Aucun commentaire: