Lettre ouverte à Mr le procureur de Jijel
Mr le procureur de la république bonjour,
El-Aouana / Cavallo en 2003
El-Aouana comme on l’aime. Mon
Cavallo à moi
Mr le procureur de la république,
« La
rhétorique dit-on est un art ».
J’en
conviens, avec humilité quand-même car, je ne l’ai pas toujours su me le
rappeler au bon moment. De nature optimiste, plutôt que m’apitoyer sur le
sort, je remets ça sur le compte de
l’expérience acquise.
« Ce
qui compte c'est la puissance ou l'originalité d'une pensée, ce n’est pas la
manière dont on la présente ! » crieraient les anti-rhétoriciens.
Au moment où
je vous écris cette lettre, la rhétorique Mr le procureur, est en cet instant
précis, l’art auquel j’aurais voulu en
être l’adepte le plus humainement initié.
Aurait-il
agi d’une affaire personnelle, je me serais moins inquiété de la forme du
contenant. Ici, il ne s’agit pas de cela, vous l’auriez bien compris. Cela sera
beaucoup plus évident pour ceux qui ne sont pas dans «le secret des dieux»
avant la fin de ma lettre à vous.
El-Aouana / Cavallo en 2011
El-Aouana que l’on aimerait bannir,
Cavallo que l’on doit plus tolérer
Pour
emprunter à ceux qui font beaucoup mieux que moi dans le domaine de la
rhétorique, à propos me semble-t-il, je commencerais par l’illustrer dans
ce…poème :
«Entre ce
que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que les
autres ont envie d'entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez...il y
a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand
même.»
Essayons
quand-même, Joignons
plutôt nos efforts ais-je déjà écris à Mr Benziada aussi, dans mon
Post Sciptum 2 (PS 2) en fin de commentaire, il y a de cela déjà, plusieurs
mois. Je constate sa réponse.
Mr le procureur de la république,
Je
commencerais donc par me référer à ce qui semble être la source de ce qui vous
a emmené à me faire convoquer
par la police locale d’El-Aouana, sur plainte de Mr Benziada Abdelmouméne. Il
y aura d’autres de raisons, à ma lettre ouverte.
Cette source-là
crus-je comprendre, fut un
article qui a été publié sur un des sites d’information online de
la wilaya de Jijel, et dont je suis l’auteur.
L’article
est reproduit ici
sur mon Blog, Le voici encore:
http://noureddine-kias.blogspot.com/2011/10/cavallo-la-malediction.html
A cet
article , à la virgule prés, reproduit sur mon blog, j’y ai ajouté les
commentaires des lecteurs d’alors, au moment de sa publication.
Au moment où
je l'avais posté sur le site, j’étais très loin de douter de la
brutalité et le parti-pris si ostensiblement revendiqué à mon encontre
«quelques pressions bien ciblées après», en commençant par la suppression pure
et simple de l’article
en soi, du «démenti»
ainsi que d’autres comportements à mon égard pour le moins révélateurs.
Ceci n’a
d’ailleurs aucun impact réel sur le lecteur qui veut s’informer, les moyens
pour atteindre l’audience ciblée sur internet se trouvent partout, et aucune
pression au monde ne peut plus désormais soumettre une volonté, si bien sur,
volonté en question n’est pas gravement atteinte du syndrome
du larbin.
J’ai bien
aimé cette
définition de cette épidémie, qu’un ami virtuel a publiée un jour sur un
site et, j’aime partager.
Un
démenti/droit de réponse, voulu par un des lecteurs, a pourtant été publié à
la une du dit site et, aussi largement commenté que mon article incriminé, le
voici encore une fois le lien à l’article Démenti/droit de réponse avec
commentaires d’alors :
http://noureddine-kias.blogspot.com/2011/07/dementi-as-cavallo-propriete-privee.html
Cet article,
je l’ai largement commenté. Voici entre
autres, un de mes commentaires/réponses :
http://noureddine-kias.blogspot.com/2011/07/les-raisons-de-la-colere-part-1.html
A ce stade,
je dois reconnaitre, je suis, dans l’ensemble,
heureux de l’enchainement des évènements.
En gros, un
article, dont je suis l’auteur, concernant certains agissements d’un citoyen
qui me semblaient en opposition avec la loi et l’intérêt général, a été publié
sur un site public.
Le
citoyen, Mr Benziada Abdelmouméne, se
sentant offensé/diffamé, a procédé,
d’une manière civilisée que je respecte, à une plainte auprès de la
justice. La justice suivra son cours avec
Mr Abdelmouméne je dirais.
Ce qui a un
peu tempéré mon enthousiasme créé par la procédure civilisée en cours ce fut,
ce qu’il m’a semblé être, la direction que prenaient les questions que je reçus
des enquêteurs de la police.
Il m’a en
effet semblé, que le fond du sujet que mon article incriminé traitait, restait volontairement
secondaire. Je ne pus même pas lire ce qu’on me reprochait au juste, même si
l’on m’avait indiqué que c’est bien à propos de mon
article que je suis devant eux. La procédure, m’avait-on expliqué très
gentiment au poste de police. Oui, la police a été gentille ce jour-là avec
moi, s’il faut rendre à César ce qui lui appartient.
Je ne m’y étalerais
pas trop ici, car je ne sais encore la tournure que prendra cette enquête, ni
la suite que vous lui donneriez. A priori, je n’ai aucune raison de me défier
de la justice de mon pays. Jusque-là tout va bien.
La suite me
donnera peut-être raison ou pas. Rien ne vaut l’expérience pour se convaincre
de la nature des choses.
Mr le procureur de la république,
Vous
voudriez bien me permettre, de rappeler à votre connaissance, d’autres faits similaires, où là-aussi, je n’ai ménagé
aucun effort pour en défendre la cause. Cause que, encore là-aussi, ma
conscience, n’a pas eu trop à faire pour
me souffler la conduite à tenir.
Vous auriez
le temps, vous liriez mes commentaires tout au long de l’article, vous verriez ma conviction, vous verriez la nature des mes
intentions, vous verriez la conscience
tranquille. Vous verriez le don de soi. Vous vous convaincriez de la bonne foi.
Enfin vous vous approcheriez au plus prés de la vérité. Au plus près de la justice.
En voici un
détail.
A ma
conscience j’ai fais confiance. Hamdoulillah,
Je n’étais pas le seul à en être en phase.
Vous
excuseriez ma ci-avant introduction, si
je me suis permis Mr le procureur de la république, c’est que je ne pus, ne pas comparaître l’analogie
de mes engagements, avec beaucoup d’autres,
engagements complètement désintéressés.
D’où les
motivations m’ayant inspiré la
source . Cela n’a rien de
personnel. Cela ais-je pensé aussi, permettrait à la machine judiciaire de
mieux nous
rendre justice, dans le futur, puisque besoin est plus qu’est.
Mr le procureur de la république,
Je me
permettrais de vous décrire l’état de ma conscience dans mes actes et particulièrement
sur ce sujet et autres similaires, ce n’est que du bonheur. Tranquillité de conscience ou sentiment de
justice. Je suis optimiste et je n’envisage pas qu’on fera les frais de
faux procès.
Salutations
respectueuses.
Noureddine Kias
NB :
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